L’interrogation du départ : entamer un aller-retour chez André Gide et chez Henri Michaux

Auteurs-es

  • Elizabeth Geary Keohane Université de Toronto, Scarborough

DOI :

https://doi.org/10.29173/cf136

Mots-clés :

Gide, Michaux, voyage

Résumé

Cet article examine les récits de voyage d’André Gide et d’Henri Michaux afin de répondre aux questions suivantes : comment entamer un aller-retour ? Comment entamer le récit de voyage qui le représente ? Lors de leurs voyages respectifs en Afrique équatoriale et en Amérique du Sud, Gide et Michaux montrent que la difficulté d’établir le commencement du périple devient un obstacle à la rédaction du récit. Les deux auteurs découvrent que la double difficulté de commencer un voyage et de commencer un récit de voyage soulève maintes questions sur l’exotisme, l’inspiration littéraire, la productivité et la construction du texte. L’interrogation du départ dans leurs ouvrages leur permet donc de remettre en question le concept du voyage ainsi que le rôle du récit de voyage.

Biographie de l'auteur-e

Elizabeth Geary Keohane, Université de Toronto, Scarborough

Elizabeth Geary Keohane a obtenu son doctorat en études françaises à Trinity College Dublin, pour lequel elle a reçu une bourse de l’IRC (Irish Research Council). Elle est actuellement Sessional Lecturer au Centre for French and Linguistics à l’Université de Toronto, Scarborough et Senior Research Fellow au département de français à l’Université de Johannesburg. Elle a publié un article sur Michaux et l’ekphrasis dans French Studies et un autre sur Gide et Xavier de Maistre dans Aller(s)-Retour(s) : Nineteenth-Century France in Motion

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Publié-e

2014-06-02