La mort au tournant : enterrements, tombeaux et escales fatales dans l’inventaire du récit de voyage au XVIIIe siècle

Auteurs-es

  • Antoine Eche Mount Royal University

DOI :

https://doi.org/10.29173/cf563

Résumé

Les voyageurs du XVIIIe siècle se situent à un moment charnière dans l’appréciation et la représentation de la mort. Et le récit de voyage à cette époque semble constituer un des lieux où l’on peut observer une des étapes du changement qui s’est opéré dans la perception occidentale de la mort. Mais pas seulement. Ainsi que nous l’évoquerons plus loin, ce genre participe activement à l’émergence de la nouvelle attitude face à la mort à la fin du XVIIIe siècle. La particularité de notre approche est de partir du récit de voyage, ce « genre sans lois » (Le Huenen 11), ce « carrefour, parcours des savoirs sur le monde et sur soi » (Pasquali 131), qui semble avoir été malheureusement oublié par Philippe Ariès dans ses différents travaux sur le sujet, et ce en dépit du caractère récurrent de la thématique de la mort dans ce genre. C’est à la place de la mort dans l’une des composantes du récit de voyage, à savoir l’inventaire, que nous nous intéressons.

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Publié-e

2020-05-23