Traduire les études postcoloniales en France
DOI :
https://doi.org/10.29173/cf250Mots-clés :
études postcoloniales, traduction, FranceRésumé
Dans cet article, nous souhaiterions revenir sur la traduction des études postcoloniales en France au milieu des années 2005 afin d’explorer les frontières qui peuvent exister entre traducteur et monde académique. Il s’agira d’articuler un certain nombre de questions comme qui sont les traducteurs de ces théories ? Comment le traducteur doit-il répondre à des injonctions contradictoires avec d’un côté la rentabilité économique demandée par l’éditeur et d’un autre côté à une exigence intellectuelle forte ? Quelle est la place du traducteur dans le cadre de la production des savoirs et comment cette place est-elle perçue dans le monde académique ? En effet, dans le cadre de la théorie postcoloniale, les traducteurs ont dû retraduire des concepts philosophiques en français déclenchant souvent les critiques du monde académique. Nous avons identifié deux espaces principaux de la traduction de ces théories : Payot et Amsterdam, deux maisons d’éditions jouant un rôle différent dans l’espace français de l’édition. En s’appuyant sur des entretiens menés auprès des éditeurs et des traducteurs, ainsi que sur les recensions des ouvrages traduits, cet article souhaite donc, à partir de la position du traducteur, interroger la réception des études postcoloniales en France au milieu des années 2000.Téléchargements
Publié-e
2015-06-22
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