Les aventures d’une traductrice dans le Yiddishland à l’ère postvernaculaire
DOI :
https://doi.org/10.29173/cf262Mots-clés :
yiddish, Montréal, traductionRésumé
À l’« ère postvernaculaire » de la langue et de la culture yiddish (Shandler), période de renouveau qui se définit par une forte croissance d’études académiques et productions culturelles et artistiques sur le yiddish en Occident, traduire cette langue pose des défis particuliers. Si la traduction assure ici la transmission d’une langue et d’une culture, elle implique aussi un travail de deuil qui s’ajoute à celui qu’identifiait déjà Paul Ricœur. De plus, en Amérique francophone, l’absence d’écoles et de tradition dans la traduction du yiddish vers le français place le traducteur dans une situation ambiguë : d’un côté, peut-il se fier aux traditions américaines, essentiellement tournées vers l’anglais? De l’autre, doit-il se fier à la tradition française pour traduire un yiddish américain? Dans ce contexte, où la traduction du yiddish s’érige « en creux », comment le traducteur perçoit-il son travail? En me basant sur l’anthologie Voix yiddish de Montréal que j’ai dirigée et dans laquelle je signe une vingtaine de traductions, j’aborderai les aventures d’une traductrice qui navigue entre le Yiddishland et l’Amérique, le passé et le présent, tout en abordant la réception critique positive de cet ouvrage dans les milieux littéraires francophone et anglophone.Téléchargements
Publié-e
2015-06-22
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